Régis Debray, compagnon du Che en Bolivie dans les annés 60 (on le voit ici lors de son interrogatoire par l'armée bolivienne en 1967) pendant que les trosko-libertaires et les maos faisaient leur crise d'adolescence, néogaullien depuis 1990 ("A demain de Gaulle", Gallimard, 1990) et démonteur impitoyable des médias-mensonges, analyse avec la lucidité et le recul qu'on lui connait le naufrage de la Gauche française. Il lui reproche sa conversion au libéralisme, son abandon du peuple, ses références atlantistes, son eurobéatisme, son manque d'imagination...
L' "Elargissement" de l'Union Européenne, célébré en grande pompe n'a pas amené les Français à retrouver leurs frères européens de l'Est, mais à souder l'Europe aux "Etats-Unis de l'Est".
Comme Emmanuel Todd, il envisage la fin possible de la démocratie européenne, née en France en 1789, et donc du politique, cédant la place aux logiques ethniques et communautaires sur le retour (Padanie avec la Ligue du Nord en Italie, repli communautaire juif, etc.).
L' "Elargissement" de l'Union Européenne, célébré en grande pompe n'a pas amené les Français à retrouver leurs frères européens de l'Est, mais à souder l'Europe aux "Etats-Unis de l'Est".
Comme Emmanuel Todd, il envisage la fin possible de la démocratie européenne, née en France en 1789, et donc du politique, cédant la place aux logiques ethniques et communautaires sur le retour (Padanie avec la Ligue du Nord en Italie, repli communautaire juif, etc.).
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